Ce n’était pas le cas il y a quelques années, ce n’est pas encore le cas dans certains pays du monde, mais pour la plupart des pays occidentaux, la gestion des déchets est capitale pour l’entreprise, comme pour le domaine médical.
En effet, tout déverser dans la nature sans se soucier de rien, que le déchet en question représente ou non un danger, n’est plus autorisé.
C’est pourquoi des logistiques complexes sont parfois mises en place selon la nature des déchets. Dans ce texte, nous abordons quatre points essentiels évoquant des aspects de la gestion de ces déchets au niveau du domaine médical.
La protection de l’environnement
Lorsqu’on évoque la gestion des déchets, la protection de l’environnement est sûrement le premier point qui nous vient en tête.
En effet, certains types de déchets sont polluants, de telle manière qu’ils doivent être retraités avant d’être rejetés dans la nature.
défaut de pouvoir le faire elles-mêmes, certains hôpitaux et cabinets médicaux doivent faire appel à des professionnels comme des spécialistes de la collecte déchets médicaux, de déchets toxiques, des déchets hydrocarbures, etc.
Mais les déchets qui représentent un danger évident ne sont pas les seuls concernés. À titre d’exemple, les déchets plus anodins comme le plastique font très bien partie de la liste des déchets qu’il faut traiter. En effet, la collecte en vue de les recycler est bien une manière de protéger l’environnement. On estime aujourd’hui que seulement 10% des 5 millions de tonnes de déchets plastiques rejetés par an sont recyclés. Le reste est toujours là et représente un réel danger pour l’environnement.
La réponse à des lois et des réglementations
Évidemment, dans le but de protéger l’environnement, les institutions ont mis en place des lois et des règlements pour la gestion des déchets qui représentent des risques. Chaque pays adopte une politique différente à cet égard, mais dans la globalité, l’objectif est souvent le même. Cependant, si les pays occidentaux semblent être sur la même longueur d’onde, d’autres pays à travers le monde sont plus négligents sur le sujet, mettant en danger leur population et la planète d’une manière plus globale.
En France, les cabinets médicaux et hôpitaux privés sont responsables jusqu’à l’élimination ou la valorisation des déchets, même s’ils font appel à un tiers pour leur traitement. Ce qui signifie que le choix d’un partenaire est judicieux et ne doit en aucun cas être laissé au hasard.
Un aspect économique qu’il faut considérer, surtout pour les entreprises
Si des lois ont été instaurées, c’est parce que certaines entreprises, médicales ou non, ont été récalcitrantes dans la mise en place de procédures efficaces sur la gestion des déchets. Et la raison est très simple : un enjeu économique important sur le financement des différentes procédures. En effet, pour l’entreprise, faire appel à un tiers spécialisé a un prix, mais ça ne s’arrête pas là. Le tri des déchets, qui est obligatoire, au sein même des chaînes et des processus de production, est également coûteux. Des ressources importantes peuvent parfois être engagées dans la mise en place d’un tel procédé, sans oublier la formation des collaborateurs concernés.
Pour aller plus loin, une meilleure gestion des déchets peut affecter la compétitivité d’une entreprise. En effet, les coûts engagés pour le respect des réglementations sont logiquement inclus dans les coûts de revient de ces entreprises. Ces derniers auront ensuite du mal à concurrencer d’autres acteurs provenant des pays où les réglementations sont moins strictes. D’ailleurs, parmi les différentes raisons qui expliquent pourquoi l’externalisation marche très bien en ce moment, on retrouve bien cet aspect moins contraignant du traitement des déchets.
Un enjeu lié à l’image de l’entreprise
De nos jours, les consommateurs, du moins une partie, considèrent l’aspect « éco-responsable » d’un produit ou d’un fabricant avant d’acheter. Ce facteur est même devenu un argument de vente auprès des clients, à tel point que les entreprises sont en train de changer radicalement leur approche du facteur environnement.
Précédemment, nous avons également évoqué la stratégie d’externalisation de certaines entreprises. Si certaines d’entre elles veulent faire aujourd’hui marche arrière, c’est parce que certains de leurs partenaires externalisés sont moins précautionneux de la protection de l’environnement. Les consommateurs deviennent plus exigeants à cet égard, et vont jusqu’à boycotter certains produits fabriqués dans certains pays.