Varicelle chez l’adulte : symptôme, démangeaisons et traitement

varicelle adulte

Bénigne, la varicelle est presque un passage obligé pour les enfants. Pourtant, quand elle touche les adultes, elle prend alors une autre proportion.

Au-delà des démangeaisons de la varicelle, des picotements et des éruptions cutanées, le danger est bien réel. Alors, comment la varicelle se manifeste-t-elle chez l’adulte et comment la traiter ? On répond à vos questions dans les lignes qui suivent.

Varicelle chez l’adulte : plus qu’un sentiment d’inconfort, un réel danger

C’est rare, mais la varicelle peut toucher les adultes. Et quand on a le malheur de compter parmi les personnes de 25 à 35 ans prises pour cible par le virus varicelle-zona, ce n’est malheureusement pas un bon moment à passer.

Les symptômes de la varicelle chez l’adulte ne diffèrent pas vraiment de ceux de sa variante infantile. Ainsi, nous pouvons notamment citer la fièvre, la fatigue ou encore les éruptions cutanées, sans oublier les petites vésicules accompagnées de démangeaisons intenses.

Cependant, si les symptômes sont similaires, ils sont néanmoins amplifiés, avec un risque de complication pulmonaire varicelleuse chez les adultes.

Aussi appelées pneumopathie varicelleuse, les complications pulmonaires se manifestent généralement au bout de 3 à 5 jours suivants l’éruption cutanée : le patient tousse, montre des signes de douleurs thoraciques et a des difficultés respiratoires aiguës.

Dans les cas sévères, la toux sèche devient grasse et peut s’accompagner d’un crachat sanglant. Une prise en charge médicale devient urgente si de tels signes apparaissent.

Très rarement, on peut rencontrer des cas de méningite ou d’encéphalite. Autrement dit, la varicelle chez l’adulte provoque des convulsions, de la paralysie et un trouble de conscience. Cela veut dire que le patient peine à communiquer lucidement et nécessite un stimulus pour déclencher des réflexes primitifs.

Le traitement de la varicelle chez l’adulte

La varicelle chez l’adulte, ou varicelle tardive, nécessite une prise en charge rapide, puisqu’elle peut entraîner de graves complications. Alors, comment soulager la varicelle quand elle touche les adultes ?

Soulager les démangeaisons

Adulte ou enfant, les démangeaisons lors de la varicelle constituent la première source d’inconfort provoquée par cette maladie. Et quelle est la meilleure solution pour soulager une peau irritée, outre le nettoyage régulier ? Bien sûr, on ne change pas une formule qui gagne pour nettoyer les vésicules.

Néanmoins, si certains s’arrêtent à un nettoyage à l’eau et au savon dermatologique, d’autres se tournent vers les désinfectants doux, vendus en pharmacie. Cela peut être une bonne idée pour éviter la propagation ainsi que l’infection. Et pour rappel, un nettoyage fréquent prévient la surinfection et aide au dessèchement des boutons.

En revanche, les antiseptiques sont de moins en moins conseillés en raison de leur caractère agressif et allergisant. Au lieu d’aider à la guérison des vésicules, ces produits risquent d’aggraver l’infection s’ils sont mal utilisés.

Généralement, les médecins prescrivent des antihistaminiques pour soulager les démangeaisons et limiter les grattages. Ce qui évitera l’apparition des vilaines cicatrices. L’application d’une crème hydratante et réparatrice permet également de réparer la peau fragilisée par l’éruption cutanée.

Traiter la fièvre et les complications

Après les démangeaisons varicelle, la fièvre constitue la deuxième source de malaise chez les patients. Et pour faire baisser la température, le paracétamol ou les médicaments à base de paracétamol sont un combo imparable.

En cas d’apparition de symptômes d’une pathologie pulmonaire, le diagnostic se fait uniquement par radiographie thoracique. Le traitement dépendra alors des résultats de l’examen. Selon la gravité de la maladie, l’usage de bronchodilatateurs, d’antibiotique ou de vasodilatateurs pulmonaires peut être prescrit.

Quid du vaccin ?

En France, nous avons un vaccin contre la varicelle. Celui-ci est souvent réservé aux adultes, notamment aux femmes en âge de procréer et ayant échappé à la maladie au cours de leur enfance.

Mais malgré les recommandations vaccinales, cette solution ne semble pas vraiment intéresser la population locale. Ainsi, souvent, les adultes ne se font pas vacciner contre la varicelle, qu’ils pensent n’être possible que chez les plus jeunes.

Pourtant, selon les prévisions de l’INSERM, le vaccin pourrait prévenir un quart des infections provoquées par le virus de la varicelle. Ainsi, nous ne pouvons que conseiller aux adultes n’ayant pas été touchés par la varicelle lors de leur enfance de se faire vacciner au plus vite, pour éviter tout risque.