Un mal de tête, ou une céphalée, peut arriver de différentes façons et avoir différents degrés, ce qui implique qu’il va se soigner de différentes manières.
Il peut être la maladie, mais il peut également n’être qu’un symptôme d’une autre maladie.
On peut avoir mal à la tête lorsqu’on a subi un coup de soleil, des problèmes de vue, des troubles digestifs, mais aussi lorsqu’on a des problèmes de santé plus graves, ce qui en fait une maladie compliquée à gérer et à comprendre.
Dans cet article, nous allons vous montrer comment mieux comprendre et mieux traiter les maux de tête.
Qu’est-ce qui peut causer des maux de tête ?
Les douleurs que nous pouvons ressentir à l’intérieur de notre crâne peuvent s’expliquer par une inflammation des vaisseaux sanguins, une tension musculaire, une fièvre ou une mauvaise réaction à des médicaments.
Cependant, selon la cause exacte, les maux de tête ne se traitent pas tous de la même manière. Ainsi, bien comprendre la maladie, ainsi que la cause sous-jacente, permet de bien choisir un traitement adéquat.
Lorsqu’elle est causée par une tension musculaire par exemple, une céphalée se soulage grâce à des massages ou à des médicaments indiqués pour la relaxation musculaire. En revanche, lorsqu’elle est causée en réponse à une inflammation ou à une blessure, des médicaments antalgiques tels que le Nurofen sont mieux adaptés.
Ces derniers contiennent en effet de l’ibuprofène qui ralentit la production de prostaglandines, qui sont responsables des inflammations des vaisseaux sanguins dans le cerveau, source des douleurs. Vous pourrez avoir plus de détails sur ce site : nurofen.fr.
Comment définir un mal de tête ?
Une céphalée est une maladie qui ne présente pas de symptômes visibles pour le médecin. C’est en fonction des descriptions qu’il peut recevoir de son patient qu’il pourra « deviner » la nature des douleurs et en déduire les causes possibles. Le patient devrait alors savoir définir ses ressentis, faute de quoi le médecin ne pourra pas lui fournir la solution la plus adéquate. Différents critères peuvent notamment être considérés :
- Le mode d’apparition de la céphalée : brutal, progressif, etc.
- La durée : des douleurs ressenties durant quelques secondes, en continu, durant une journée, depuis une semaine, répétitives, etc.
- La localisation : toute la tête, au niveau du front ou des yeux, dans le bas du crâne, sur un côté, etc.
- L’intensité : simple gêne, douleurs atroces, etc.
- La circonstance : durant une exposition à une lumière trop importante, après un manque de sommeil, après un réveil brutal, après un bruit assourdissant, à jeun, après un choc émotionnel, etc.
Les différents types de céphalées et les principaux symptômes
La migraine
C’est sûrement la plus connue des céphalées. Il existe même différents types de migraines. Le plus souvent, la migraine est caractérisée par une douleur localisée d’un côté de la tête. Elle devient aigüe lors des mouvements brusques de la tête et elle peut être accompagnée de troubles visuels, des nausées et des vomissements.
La céphalée de tension
C’est la plus fréquente des céphalées, même si elle est moins populaire que la migraine. Elle est caractérisée par une douleur continue avec des sensations de pressions bilatérales et des difficultés à se concentrer.
Contrairement à une migraine, ce type de maux de tête n’est pas accompagné de sensation de nausée et ne s’aggrave pas après un effort physique. Cependant, elle s’aggrave en situation de stress, d’anxiété, de nervosité, etc.
Ce qui complique surtout son dépistage, c’est que la céphalée de tension peut être accompagnée de crises migraineuses en fin de journée.
Les autres types de céphalées
- L’algie vasculaire de la face ou AVF qui se caractérise par des douleurs autour de la zone œil-tempe, qu’il ne faut pas confondre avec le type suivant ;
- Le mal de tête lié à une hypertension intraoculaire, caractérisé parfois par des douleurs localisées au niveau des yeux et des troubles de la vision.
- Le mal de tête causé par une maladie infectieuse comme la grippe, parfois très aigu ;
- Le mal de tête causé par une hypertension artérielle, souvent accompagné de vertiges ou d’acouphènes ;
- Le mal de tête après une soirée arrosée, qui est surtout expliqué par la déshydratation, mais aussi par la toxicité de certains cocktails et le manque de sommeil.